La basket au resto

Publié le par La basket trouée

46Ce soir, c'est la fête... Enfin on va à un colloque sur la fin de vie. Bof... Mais les collègues qui y vont ont tellement souhaité que je les accompagne qu'elles se sont cotisées pour m'offrir le restaurant avant le colloque...
 
Wahou... je me sens aimée. On ne refuse pas un tel cadeau.
 
Nous voilà d'abord chez une des copines-collègues à prendre l'apéro. J'accepte un jus de pamplemousse et un chocolat en papillotte, histoire de ne pas tout refuser. Je n'en ai même pas envie et en avoir mangé un n'attise pas, comme à l'accoutumée, l'envie de finir la boîte.
 
On s'est retrouvées plus tard, dans une brasserie chic et j'ai pris un menu à la carte à base de saumon et chocolat gourmand. C'était vraiment super bon. Je n'avais pas mangé un plat avec autant de saveurs depuis... houuuuuuuuuuuuuuu encore plus que ça !
 
Au fur et à mesure que je mangeais, je sentais le plaisir se transformer en rassasiement. Au dessert, je n'avais déjà plus faim. J'aurais pu m'en passer, mais il avait déjà été commandé et puis ça aurait fait de la peines à mes camarades.
Il était bon mais plus dans le goût de l'amitié que des papilles.
 
Lorsque je suis rentrée chez moi, vers 1 heure du matin, je n'ai pas eu envie d'ouvrir les placards pour noyer ma peine d'avoir mangé plus que d'habitude... D'ailleurs, je ne suis pas sûre d'avoir mangé plus ; juste différemment.
 
Ce repas ne m'a rien déclenché de malsain. Le plaisir gustatif n'a pas été suivi d'une punition boulimique et ça, c'est la première fois que ça m'arrive...

Publié dans La bouffe et moi

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