13ème CAP

Ces derniers temps, il n’y a pas de juste milieu. Soit il fait un temps pourri, soit il fait trop chaud… Ce matin au petit dej, c’est café avec pluie sous vent glacé.

Couette-Couette a regardé à travers la vitre avant de faire une moue démoralisée. Je la comprends et n’insiste pas. Tania, elle, est une chti et plus il pèle, plus elle est en joie.

Nous voilà donc partie, toutes les deux pour une heure de course sous un temps de toussaint.

Ma course est vite arrêtée par une dame qui a eu peur que Tania, du haut de ses 50 kg, prenne son chien pour une tartine de petit dej. Je suis restée près d’elle jusqu’à ce qu’elle se sente mieux, mais je la soupçonne d’avoir un peu abusé son mal être pour que je reste papoter avec elle… On se gelait les fesses (surtout elle avec son gilet en laine), mais elle était toute contente d’avoir trouvé une compagne de blablote.

Ce petit contretemps m’a pris une quinzaine de minutes, mais le dimanche matin, tout semble me paraître moins pénible.

Durant 1h02, je traverse la campagne dans mes nouvelles chaussures qui ne resteront blanches que les premières minutes. Bouh… Mais quel pied. Même si je sens les miens plus lourds, mes genoux sont comme maintenus et c’est surtout à la fin de la course que j’en sentirai les bénéfices.

La fraîcheur et la nuit de sommeil qui vient de s’achever me permet une course plus régulière. L’après est toujours très agréable. Je suis comme vidée des mauvais tracas et prête à vivre quelques heures de plénitude.